La santé, autant physique que mentale, m’a toujours fasciné. Dans mon début vingtaine, je suis tombée sur un reportage relatant l’extraordinaire longévité des okinawaïens. En fait, c’est l’endroit de la planète où se concentrent le plus de centenaires au monde! Je me souviens encore de mon étonnement devant ces personnes âgées, souriantes et heureuses, vivant une vie paisible dans un corps fonctionnel et clairement en santé malgré « l’usure » du temps.
La santé est pour moi LE bien le plus précieux qui soit! À cet effet, je considère que je suis la seule personne ayant le pouvoir de me traiter aux petits soins afin de vivre longtemps dans un corps qui prend de l’âge tout en restant fonctionnel.
J’accepte les cheveux blancs, les rides, les vestiges de la maternité. J’accepte tout ça avec amour, car je n’y peux rien. On vieillit qu’on le veuille ou non. La seule chose sur laquelle on a du pouvoir c’est sur la façon dont on veut que ce corps traverse la vie.
Pour ma part, j’ai décidé qu’il serait en santé, ce corps qui est mien! Donc je me mets à l’agenda tous les jours pour y parvenir.
Bref, pour revenir à notre archipel d’Okinawa, le temps a donc filé et je suis devenue une nutritionniste et puis l’occasion d’aller visiter cet endroit se présenta.
Le régime traditionnel d’Okinawa est en partie responsable de cette longévité. À base de patate douce, emblème marqué de l’archipel, fruits tropicaux, légumes, tofu, poisson et crustacés. Okinawa se démarque donc du reste du Japon de par son apport beaucoup plus élevé en légumes et fruits. J’ai d’ailleurs remarqué, à mon grand désarroi, qu’il était difficile de consommer des fruits (très chers!) et des légumes frais (car toujours marinés) ailleurs au Japon (du moins, pour ce que nous avons visité).
Les okinawaïens ont donc un régime alimentaire similaire à celui de la méditerranée, mais avec un penchant végétarien plus marqué. Ainsi, ils consomment une grande variété de fruits et légumes (fibres, vitamines, minéraux, antioxydants), du tofu majoritairement, des produits de la mer modérément, des produits laitiers et autres produits animaux occasionnellement. Les algues, le concombre amer, le citron vert d’Okinawa (shikuwasa) et le thé sont présents régulièrement et apportent une bonne dose d’antioxydants et de vitamines bénéfiques pour la santé. Enfin, ils consomment l’alcool avec grande modération et sont très actifs, même à des âges avancés (jardinage, marche, etc).
Ils ont de plus une philosophie d’équilibre de vie qui mérite d’être copiée :
- hara hachi bu consiste à manger avec parcimonie, un peu moins qu’à sa faim.
- kuten gwa encourage à ne manger que de petites portions.
- nuchi gusui consiste à manger en pensant que les aliments ont des pouvoirs de guérison.
- favoriser une assiette colorée, synonyme de diversité alimentaire
Malheureusement, la mondialisation apporte son lot de problématiques, comme l’adoption d’une alimentation moins traditionnelle, souvent en faveur d’aliments usinés. Conséquence directe et inévitable sur la santé.
Zamami, petite île paradisiaque à 2 h de l’île principale d’Okinawa, reste intouchée ou presque par l’industrialisation. Nous avons pu y goûter le plaisir de la lenteur, croiser par inadvertance quelques habitants, à l’allure ma foi centenaire, qui vaquaient toutefois à leurs occupations avec aisance, et vivre tout simplement 3 jours de détente, un doux sourire bien accroché au visage.
Sources :
http://japanization.org/le-secret-des-centenaires-de-lile-dokinawa-au-japon/
Vous aimerez aussi le récit d’aventure Zamami, séjour insulaire au paradis
N.B. Notez que toutes les photos de ce blogue sont miennes et ne sont pas libres de droits.
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