Il ne reste qu’environ 200 geishas de nos jours, essentiellement regroupées dans le quartier de Gion à Kyoto.
Être une geisha, c’est beaucoup plus qu’un bel accoutrement. C’est une dévotion pour les arts traditionnels japonais, le métier d’une vie au service de clients de marques.
En effet, les geishas se démarquent par la maîtrise d’un vaste répertoire d’art traditionnel japonais, notamment la danse impliquant le maniement de l’éventail et les instruments traditionnels.
De plus, elles doivent exceller dans plusieurs domaines tels le chant, la poésie, la composition florale, la conversation ainsi que disposer d’une grande culture générale. Le terme geisha signifie d’ailleurs « personne pratiquant les arts », et pour cause!
Elles offrent donc un service au comble du raffinement pour une clientèle masculine majoritairement, bien nantie et souvent ayant un statut social prestigieux (hommes d’affaires ou de politiques). Les clients doivent en effet débourser des sommes considérables pour profiter de la compagnie d’une geisha, le plus souvent dans des maisons de thés appelées ochaya.

Les codes de la profession
Il faut savoir qu’il y a des geishas confirmées, les geikos, et des apprenties geishas qu’on appelle maiko. Les regards non avisés (en l’occurrence moi!) ne verront pas les différences pourtant bien apparentes selon les experts: une maiko porte un kimono plus coloré, des sandales en bois plus épaisses (okobo vs zori ou geta pour les geishas) et des bijoux dans les cheveux (hana-kanzashi). La coiffure diffère également, ainsi que le maquillage.
Maquillage
Ainsi, le maquillage très marqué se porte par une maiko, et se couvre de sobriété au fur et à mesure que la geisha prend de l’expérience. L’idée est de laisser place à la beauté naturelle et de réserver le maquillage pour les grandes occasions. Une maiko portera donc une épaisse couche de poudre de riz blanche sur le visage, aura une bouche rouge vif, des yeux tracés de crayon et des sourcils redessinés d’un noir ébène. Au-delà de 30 ans, les geikos affichent un visage plus naturel.

Habillement
L’habillement plus flash de la maiko se compose d’un kimono en soie de couleurs vives, fermé par une large ceinture (obi) se nouant dans le dos par un noeud muni d’une traîne. Le kimono de la geisha (geiko) quant à lui sera plus sobre et noué dans le dos par un noeud court. Autre différence marquée c’est le col du kimono, rouge pour les maikos et blanc pour les geishas confirmées.
Les couches de tissus à enfiler de façon protocolaire pour arborer un kimono digne de ce nom est une tâche complexe. Les déesses de l’apparence ont donc recours aux services d’un habilleur professionnel, seul homme admis dans les maisons où vivent les geishas, l’okiya.
Coiffure
Le chignon traditionnel japonais « en pêche fendue » est porté autant par la maiko que par la geiko. Cette coiffure ultra complexe doit se faire par un coiffeur spécialisé suite à quoi, les geishas/maikos doivent dormir sur un repose-nuque pour éviter de détruire un si précieux labeur. De nos jours, la geiko porte une perruque, probablement pour préserver les cheveux.
Kanzashi, ornement traditionnel et coloré pour les cheveux portés par les maikos. Cette parure est en effet très flamboyante avec souvent des fleurs de soie qui pendent en petites guirlandes. Les geikos quant à elles portent des peignes à cheveux plus discrets.

La formation
Avant 1957, les jeunes filles pouvaient être « achetés » dans des familles pauvres par des tenancières (okâsan) de maisons de geishas (okiya). De nos jours, une jeune fille peut décider d’entreprendre sa formation de geisha qu’à partir de 15 ans, en commençant par une formation de maiko s’échelonnant sur 5 ans.
Si comme moi cet art du savoir-être et de la prestance vous fascine, je vous invite à consulter les sites internets suivant :
https://www.ici-japon.com/culture-japonaise/culture-et-traditions-japonaises/les-geishas/ .
https://www.vivrelejapon.com/a-savoir/comprendre-le-japon/metier-geisha
https://www.fascinant-japon.com/geisha-maiko-geiko-difference/
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N.B. Notez que toutes les photos de ce blogue sont miennes et ne sont pas libres de droits.
Une réponse
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