Pays visité du 2 au 25 février 2019
Cinquante-deuxième chronique de notre 14 mois en Eurasie (trip qui n’aura été que de 8 mois, Covid oblige). Elles se suivent toutes chronologiquement selon notre itinéraire. À vous de les lire dans l’ordre qui vous plaît. Bonne lecture!
Voyager longtemps, plusieurs mois je veux dire, ce n’est pas des vacances. C’est merveilleux, incroyable, une succession de découvertes, certes. L’adaptation de l’esprit dans l’enchaînement de ces lieux nouveaux, mois après mois, demande toutefois un effort constant. La fatigue s’installe et il faut lui permettre de temps en temps de s’exprimer. La laisser discourir, l’entendre et s’incliner humblement. Simplement s’offrir un repos mental, une absence de nouveauté, un laps temporel où rien ne bouge, rien ne change. Aucun projet, aucun itinéraire. On pèse sur pause plusieurs jours, on respire la vie et la chance d’être là ou l’on a eu la force et le courage de se rendre.
Tioman, cette île à l’est de la Malaisie péninsulaire, sera notre refuge pour une semaine. Un repos dans un havre de paix.
On pose donc nos sacs sur la côte est de l’île, dans la baie de Juara.
Les chats de Tioman
Une anomalie génétique fait des chats de Tioman des chats à la queue coupée. Étrange phénomène qui amène son lot d’histoires sordides. Discutant avec un homme vivant sur l’île depuis toujours, j’ai su que ces chats naissent carrément comme ça. Pas de rituel sadique ou de maltraitance, non, une simple diversion du patrimoine génétique font de ces chats, des chats avec des queues coupées.
Certains chats ont la queue normale, d’autres seulement de petits moignons difformes et d’autres encore, une queue normale, mais très courte.
Fait cocasse
Le jour se lève et je profite de ce spectacle paisible. Les couleurs sont juste incroyables au lever du jour, passant du violet pastel à des teintes de jaune doré. L’aube se dévoile sous un calme pesant et réconfortant.
Quand soudain un vacarme strident casse l’ambiance. Je lève les yeux et je vous dis pas ma stupeur de constater qu’une colonie de chauves-souris se dispute la meilleure place dans LE palmier devant MA cabane.
Pis c’est pas des minis! Ce sont des mégas chauves-souris! Après recherche, ce sont des roussettes de Malaisie, de géantes chauves-souris frugivores. L’anxiété baisse d’un cran, mettons! Je ne risque pas de me faire attaquer!
Bon, le choc passé et la colonie installée je décide de m’installer à mon tour. Une chaise sous le palmier, face à la mer, le vent chaud et humide, le chant des vagues, un bon café. La sainte paix tsé!
À la demande de ma sœur, je décide de filmer une p’tite story, question de partager mon p’tit coin de bonheur. Alors, le cell dans une main, mon café dans l’autre, je marche sereinement direction ma chaise plantée dans le sable. Et c’est là qu’un gros « pouich » chaud et juteux me tombe sur l’épaule, éclaboussant au passage un peu mon café.
Ah ben bout d’viarge! Une roussette de Malaisie a cru bon me souhaiter la bienvenue en me chiant l’bonjour dans l’café!!!
Au moins, que j’me dis, c’est juste d’la purée de fruits. Tsé, vu que ça mange juste des fruits ces p’tites bêtes-là!!
La chance que tu as avec ce fait cocasse, c’est qu’il fut filmé live! Pour assister à ce doux moment matinal, je t’invite à te rendre sur ma page Instagram et de cliquer sur le drapeau de la Malaisie.
Snorkeling
Une belle journée à explorer les fonds marins. Merveilleux moment où le temps s’arrête, la tête sous l’eau, le regard n’ayant de cesse de découvrir cette vie multicolore qui grouille à ses occupations. Le son de l’eau et de ta respiration, avec le mouvement houleux des vagues, offre un espace méditatif, une quiétude salvatrice.
Pause dîner (lunch) dans la baie de Salang. Voici la courte vidéo de cette journée mémorable. Notez mon incapacité à enfiler le masque à la fin de la vidéo… ce fut toute une job!!!
Photos ci-bas: notre lunch soit une soupe poulet et nouilles et des nouilles sautées.
Waterfalls de Juara Bay
On part à l’aventure sur le dos de notre scooter! Douce liberté, la face pognée dans un casque un peu trop p’tit! Oui, bon, pasque j’ai la phobie de me commotionner le cerveau encore une fois… Donc au risque du ridicule ou de l’inconfort, je porte toujours mon « cass ». C’est comme ça!
J’ai peur de ne pas mettre mon casque, mais je n’ai pas peur de rouler dans des sentiers pas trop top, ni de traverser un pont douteux, toujours sur ma bécane à moteur. L’ado n’ayant pas mis son casque, lui, mais ayant décidé de marcher ce bout de sentier!!! On se respecte dans nos peurs respectives. C’est-tu beau!
Un quotidien relax
On se lève quand le sommeil s’estompe. On mange quand la faim se manifeste. On se balade quand l’envie de bouger nous titille le body. On se couche quand dormir devient une envie. Simple.
Dans mes moments de contemplation de cette nature, un ami a pris l’habitude quotidienne de me rendre visite. Plaisir simplet et partagé.
Un peu d’art de rue au passage, dans le village. Je n’ai pu m’empêcher de capturer l’oeuvre.
Vous en avez pas assez, visuellement parlant? Sachez que je publie toutes mes prises photographiques sur ma page Facebook (regroupées par pays visités), une fois tous mes articles publiés.
À suivre : Singapour
Vous aimerez rigoler tout en voyageant à travers nos chroniques d’aventures!
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N.B. Notez que toutes les photos de ce blogue sont miennes et ne sont pas libres de droits.
