Cinquième chronique de notre voyage au Japon. Elles se suivent toutes chronologiquement selon notre itinéraire. À vous de les lire dans l’ordre qui vous plaît. Bonne lecture!
Avant d’arriver au paradis, nous atterrissons d’abord sur l’île d’Okinawa, qui fait partie de l’archipel d’Okinawa composé de 150 îles baignant dans la mer de Chine orientale.
Ah Okinawa… cet archipel qui m’a tant fait rêver… je croyais y trouver le secret alimentaire de la longévité ! Ces îles sont en effet reconnues pour accueillir le plus haut taux de centenaires de la planète.
Bref, je m’attendais à tomber sur une île exotique tsé, avec un style plus rural peut-être… Je fus surprise par l’immensité de la ville (Naha), un vrai champ de buildings et de lumières ! Les palmiers et le style plus décontracté des gens annoncent quand même une subtile ambiance insulaire.
Le monorail, dont le contrôleur porte une coquette chemise exotique, semble le seul moyen de nous rendre à cet hôtel, tout en hauteur, où la chambre qui est nôtre est à peine plus grande que la superficie d’un lit superposé.
Courte et douce nuit, suivie d’une ride de ferry de 2 h, nous déposant avec émerveillement sur Zamami-jima, petit paradis sur terre.

Une île, un paradis : Zamami-Jima
Zamami est une île située dans l’archipel de Kerama, petit trésor de 6,7 km2 et d’environ 600 habitants. Communément appelé le village de Zamami.
Photo ci-bas: Le chien représente la statue Marylin, qui regarde son amoureux, Shiro, installé sur l’île d’Aka. Ces deux statues qui se regardent à travers les eaux d’un bleu « kerama », traduit une histoire d’amour tirée d’un film japonais paru en 1988.

Hostel tout simple, joyeusement animé par un couple d’allemand, amis du proprio, qui lui est canadien. Une très sympathique Chilienne y faisant du workaway depuis 3 mois, et ayant le pied bien trop pesant, pas mal trop tôt le matin.
Ama beach
Nager dans une eau bleu émeraude, d’une limpidité absolue, et se retrouver face à face avec une énorme tortue verte: SO PRICELESS !!! Magnifique reptile, dont les yeux, grands et attendrissants, semblent avoir été dessinés exprès pour faire jolis ! Tsé comme dans les cartoons ?!
Je l’observe longuement brouter les algues des fonds marins, jusqu’à ce que ma peau ratatinée à souhait m’exige de sortir de l’eau ! L’ado en fait tout autant, se laissant dériver sur sa bouée.
Ci-bas: Ama beach quand le soleil se retire langoureusement. Sublime!

Furuzamami beach
Snorkeling au-dessus des coraux, observant, tel un film en temps réel de la National Geographic, une faune aquatique vivement colorée. Assez hot ça aussi ! L’eau étant ultra salée, je flotte avec très peu d’effort, me délectant du spectacle sous-marin.

Aller jusqu’à un observatory situé à 150 m au-dessus du niveau de l’océan, 1,4 km de parcours abrupt avec un vélo style bixi… mettons qu’on a escaladé tout ça en traînant ladite bécane on the side !
L’effort démesuré en valu toutefois le détour: vue imprenable sur l’île, des teintes de bleues que je ne saurais nommer, une image qui ne saurait être, ni capturée, ni encadrée, à sa juste beauté par aucun appareil… bref de longues minutes de contemplation dans un silence époustouflé.


Tentative de pêche avec une canne à pêche gossée par un ancien client de l’auberge, au grand plaisir de l’ado. Pas très efficace, mais ben du fun ! Sur le bout du quai, comme 2 enfants, à s’émoustiller devant les poissons picossant l’appât, qui auraient franchement épaté la galerie dans un aquarium tant ils étaient marvelous.
Comme j’aime découvrir ces coins de planète où mon regard ne s’est jamais posé ! De précieux souvenirs avec mon fils, durement gagnés et pleinement appréciés.


Soki-soba, des nouilles udon dans un bouillon de porc, servies avec des spare ribs (mini côtes de porc) et une entrée de tofu fait à partir d’arachides, délicat et frais.
Katsu curry, un curry japonais, très différent de sa version indienne à laquelle je suis habituée, servie avec riz et porc croustillant.


Remarque: partout sur l’île la présence de pancartes colorées (rouge: trop près de la mer, vert: sécuritaire) indiquant le niveau de la mer, rappellent la menace réelle des tsunamis pour les insulaires. Idem sur l’île principale d’Okinawa. À l’annonce d’un typhon, mettons que je les regardais avec attention les tites pancartes !!
Nous avons d’ailleurs été invités à quitter l’île de Zamami 4 h plus tôt, car le ferry annula son aller-retour de 16 h en prévision de l’arrivée du typhon. Je confirme que sur ledit ferry, la houle et le vent traduisaient haut et fort une tempête tropicale en devenir… À cet effet, j’ai dû passer 2 h assise dehors, fixant l’horizon sans bouger, à me faire friser le toupet par l’air salin et recevoir du smog de vague plein les lunettes, car disons gracieusement que je n’ai pas pantoute le pied marin !!!
Lire la suite de l’aventure : Okinawa, première expérience de Couchsurfing
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