Indescriptible Pamukkale

Un brin d’info sur ce site naturel à l’allure surnaturelle :

• Pamukkale signifie « château de coton » en turc.
• Cette formation naturelle est formée par l’eau chaude qui s’écoule des entrailles de la montagne, saturée de sels minéraux et de gaz carbonique.
• Le carbonate de calcium contenu dans l’eau se dépose sur la roche à flanc de colline et durcit lors du processus d’évaporation.

Visiter cette merveille du monde à l’aube d’un soleil couchant, selon nous, fut absolument incroyable, que dis-je, féérique, et c’est peu dire!

De loin, la roche à l’allure de barbe à papa, présage d’être dangereusement glissante, ce qui ne fut pas du tout le cas. Au contraire, cette montagne blanche duveteuse procurait une adhérence sécurisante pour le pied nu qui dû escalader tout en hauteur son flanc.

Photo ci-bas : Jérémy sur sa nouvelle planète !

Ce spectacle se déroulant sous mes pieds et mes yeux captive tous mes sens, entièrement dans ce moment présent unique.

Une miette de vie, quelques heures seulement, qui ont eu le pouvoir de figer le temps et semer dans le cœur de l’ado un souvenir indélébile. Impression de poser les pieds sur une autre planète, de découvrir un univers encore inconnu.

Un enchaînement de couleurs et de luminosités, amenant l’eau des travertins à épouser les reflets du soleil couchant. Mémorablement sublime. Je suis restée là, plantée, le regard perdu dans le paysage, enveloppée d’un p’tit vent juste assez chaud pour être douillet.

Balade dans le mini village

Photo ci-haut: Le jeu du Dondurma, crème glacée turque et la cérémonie qui l’accompagne ! Ça surprend en Ta…. Le ti monsieurs parle fort, fait du bruit avec son bâton métallique, tape sur une cloche à vache suspendue au-dessus de son kiosque… Bref, un show mettons!

Photo ci-bas : Où est Jérémy ??

Fait cocasse

Une belle ride de bus tôt le matin pour arriver à la gare de Pamukkale. Si tôt débarqués du bus qu’un monsieur nous aborde pour savoir où l’on s’en va. Je lui montre l’adresse et il nous invite prestement à embarquer dans un minibus (lire ici une minifourgonnette déjà trop pleine) dont le chauffeur presse nos sacs à l’arrière.

Jérémy s’assoit en avant et moi on me pointe une étroite place dans le fond.

Je regarde la place attitrée, regarde le chauffeur avec une face de « êtes-vous-certain-que-ya-une-place-derrière ? » et à voir  sa gestuelle expéditive, j’obtempère et me faufile dans le fond.

Trois madames aux sourires un peu édentés m’accueillent chaleureusement sur leur banc. Ma voisine de droite me tapote l’épaule pour que je prenne mes aises sans soucis.

Les madames m’examinent, parlent de moi avec le regard souriant et la face pleine de curiosité. L’audacieuse madame à ma droite décide de me poser une question. Toujours toute une aventure que d’échanger avec une personne qui ne parle aucunement ta langue.

J’essaie de comprendre ce qu’elle me dit avec son body language… mais devant l’échec de cette analyse, je sors mon cellulaire (merci appli google traduction).

Elle parle et ça traduit. Ah, que je lui dis, je suis Canadienne. Elle traduit à ses chummy et la discussion reprend de plus belle entre elles. Un moment comme je les aime, souvenirs que j’affectionne particulièrement.

À suivre : Antalya

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