Pays visité du 31 décembre 2019 au 2 février 2020
Quarante-huitième chronique de notre 14 mois en Eurasie (trip qui n’aura été que de 8 mois, Covid oblige). Elles se suivent toutes chronologiquement selon notre itinéraire. À vous de les lire dans l’ordre qui vous plaît. Bonne lecture!
Après un séjour ultra chargé à Chitwan, relaxer en visitant Pokhara en mode « slow » est plus que bienvenu.

Old Pokhara
Sans but précis, on papote de tout et de rien tout en traversant le vieux Pokhara, l’ado et moi. D’ailleurs, les meilleurs moments d’échange entre cet enfant et moi, ce sont incontestablement les moments de marches. Pour ceux/celles qui connaissent Jérémy, vous savez qu’il peut parler sans arrêt des heures durant lorsqu’il est en mouvement.



Gorge de Seti
Honnêtement, ce détour n’en vaut absolument pas la peine. Le but étant de marcher sur un étroit pont de ciment pour admirer la gorge qu’on ne voit pas au final due à une végétation trop abondante.
Cette courte visite se passe vite et nous sommes un peu ébahis par le ridicule de ce site. Pour cette raison, entre autres, je n’ai même pas sorti le kodak! Mais aussi en raison du fait cocasse qui suit.
Fait cocasse
Nous sommes donc à la recherche de ce qu’il y a à voir quand soudain je constate que Jérémy est dans la photo d’un touriste indien qui se fait un selfie devant la « gorge ». Je lance un « tasse toi du selfie du monsieur » à mon fils, tsé, en bonne mère que je suis. Jérémy me regarde avec une face malaisée, un sourire forcé et un air résigné tout en sourcillant de l’épaule. À mon grand étonnement, ledit monsieur veut JUSTEMENT que l’ado soit dans son selfie! Et il ne lui a même pas demandé!
Je rigole discrètement de cet assaut photographique quand tout à coup c’est moi qui me retrouve dans le selfie d’un autre touriste indien! Je tente de me sauver, mais ledit 2e monsieur me piège un peu dans le détour du pont étroit et je décide de prendre la pose, tant qu’à y être.
Agressant, mais tellement inaccoutumé qu’on fige sans savoir comment réagir, même qu’au final c’est cocasse, voire hilarant. Situation qui a suscité une discussion animée et parsemée de fous rires pour la suite de la balade. À savoir, mais de quessé qui peut bien être intéressant d’avoir un nowhere dans ton selfie? Qui plus est, des touristes à qui tu n’as même pas échangé un mot!?
Devi’s fall

Le peu qu’on aperçoit de cette chute n’est pas particulièrement intéressant, ni époustouflant, ni mémorable. Un attrape touriste plus qu’autre chose.
Gupteshwor Mahadev Cave
Contrairement aux deux précédentes « attractions », cette cave en vaut clairement le détour, avec l’incroyable architecture aux sculptures colorées précédant son entrée.



La grotte en elle-même fut tout aussi éblouissante.

Pagode de la paix
Impressionnant monument bouddhiste, immaculé de son blanc éclatant. Arrivés tout là-haut en taxi, on redescend à pied par la montagne jusqu’au lac pour une courte virée à bord d’une barque aux couleurs vives.

Vue de là-haut ! Et puis on s’en prend plein le regard dans la descente.



Pokhara, Lakeside
Pokhara, c’est ultra touristique. Reste que c’est quand même agréable, pas trop, juste assez.
On y mange bien malgré le prix un peu plus élevé qu’ailleurs. On y admire aussi de splendides paysages avec une lumière délicate et féérique.



Conclusion Népal
Cher Népal,
33 jours de ma vie à te découvrir et à me déconstruire, pour une plus grande paix intérieure.
Je n’ai que trop peu foulé ton immense territoire, mais là où je suis allée, je m’y suis complètement abandonnée.
La circulation cacophonique, où la seule règle semble de laisser passer l’autre quand ce n’est plus un choix, oblige à revoir l’ordre imposé en occident. Le désordre organisé anime tout ce qui vit avec une quiétude déconcertante. Ici, le danger se révèle être ce qui l’est réellement, voire même extrêmement. Je suis confrontée à un clash si intense entre ce qui est la norme ici et ce qui l’est au pays (Canada) qu’une refonte de ce terme s’impose.
Cher Népal,
33 jours à te découvrir et à me reconstruire.
Ta nature aux sommets plus haut que le ciel a su me montrer que je pouvais être si petite, mais si grande à la fois.
Tes rivières pastel, celles qui scindent tes montagnes à grand coup de couleur crayola, ben ces puissants cours d’eau ont su m’occuper le regard de très longues minutes. Détournant par le fait même le flot de mes pensées vers celui d’un courant beaucoup plus sage et beaucoup plus fort.
Cher Népal,
33 jours que tes habitants nous accueillent tout sourire, que nous découvrons une culture riche, colorée et vénérée.
Ce mélange de bouddhisme et d’hindouisme éparpillé pacifiquement amène la réflexion, retourne la philo apprise dans tous les sens.
Cher Népal,
Namaste que je te dis avec mon cœur, sans trop comprendre l’ampleur de ce mot plus grand et plus profond que ces 7 petites lettres ne laissent paraître. Je ne peux que te vouer reconnaissance pour ce séjour mémorable, unique et oh combien enrichissant.

À suivre : La Malaisie
Vous aimerez rigoler tout en voyageant à travers nos chroniques d’aventures!
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N.B. Notez que toutes les photos de ce blogue sont miennes et ne sont pas libres de droits.
Une réponse
Très bien raconté et j’ai beaucoup aimé ta conclusion. Je sentais un trop plein d’émotions qui quelquefois fait du bien.
Merci de partager toutes vos belles expériences
Manou xx